La coquille Saint-Jacques (Pecten maximus) est un mollusque bivalve de la famille des Pectinidés. En Europe elle vit dans le nord de l'Atlantique et la Méditerranée.
Elle possède la particularité, rare dans le monde animal des coquillages, d'être munie d'yeux catadioptriques (c’est-à-dire qui fonctionnent par réflexion).
Sa glande génitale, surnommée « corail » est constituée de deux parties : l'une mâle, blanc ivoire (à ne pas confondre avec le pied) ; l'autre femelle, rouge-orangé. Les coquilles mettent deux ans en Manche et trois ans en Manche ouest et Atlantique pour atteindre leur maturité sexuelle.
La coquille Saint-Jacques peut se déplacer relativement vite sur de courtes distances en claquant ses valves et en expulsant rapidement l’eau c’est ce que l’on appel l’hydropropulsion.
À l'état sauvage, elle peut vivre une vingtaine d'années.
La pêche en France est strictement réglementée, et n'est autorisée que par arrêté ministériel durant une courte période hivernale. La principale technique employée pour sa pêche est celle de la drague, armature métallique qui permet de fouiller le fond en raclant celui-ci et de déterrer, puis récupérer les coquilles enfouies.
La Coquille Saint-Jacques fait partie des mets raffinés. Elle est très appréciée pour sa chair, très riche en fer, et pour son corail, utilisé dans la gastronomie française. Elle peut être consommée crue (tartare, carpaccio) ou plus souvent cuite (poelée, rôtie ou pochée). La noix comme le corail peuvent être congelés.